"Loulou-Antoine brandit son incapacité à la tendresse comme un étendard. Les bisous, la compassion, les pleurnicheries, c’est pour les autres. Elle avance droit dans la vie, s’agace de la mièvrerie de sa mère et de l'impossibilité de son père à faire les choses simplement, surtout depuis que ses parents sont séparés. De l’énergie à revendre, une lucidité à toute épreuve, un humour acide… Avec ce caractère-là, Loulou Antoine ne va pas se laisser vaincre par une petite maladie de rien du tout, qui la fait tomber dans la rue, l’envoie à l’hôpital, lui fait perdre ses cheveux."


Éditions Thierry Magnier (2007)